Test de la souris Steelseries Rival 110

Après avoir utilisé la Kone Aimo de Roccat pendant quelques semaines à la fin de l’année dernière, prendre en main la Rival 110 de Steelseries a été un véritable soulagement. Non seulement c’est une souris gamer beaucoup plus petite qui convient infiniment mieux à la taille de ma main, mais elle est aussi beaucoup plus légère et plus facile à déplacer sur un tapis de souris. Elle pèse en effet seulement 87,5g contre 130g pour la souris Roccat.
Dépourvue de plaques de métal dignes de Robocop, c’est une souris harmonieuse qui ne vous donnera pas l’impression d’avoir récupéré un périphérique sorti tout droit d’une fonderie. Au contraire, elle est très discrète et pour ne rien gâcher son prix l’est tout autant. Elle est d’ailleurs vendue moins de 40€ sur Amazon. Comment ne pas l’aimer ?

Quelques petits défauts d’ergonomie

Bien sûr, elle n’est pas entièrement parfaite. Bien que la forme de la Rival 110 soit à peu près symétrique, il s’agit surtout d’une souris conçue pour les droitiers. Les gauchers pourront probablement l’utiliser pour les tâches de bureau quotidiennes, sa texture étant assez confortable des deux côtés. Mais ils devront être particulièrement agiles avec leur petit doigt s’ils veulent utiliser les boutons de côté régulièrement.

Certes, cela se produira probablement si vous êtes droitier également, j’ai plusieurs fois du replacer mon pouce car il se posait naturellement sur le bord supérieur du plus gros bouton latéral. Ce n’est pas un gros problème en soi, mais à long terme si vous utilisez très fréquemment ces boutons latéraux cela pourrait devenir assez ennuyeux.

Heureusement, les quatre autres boutons de la Rival 110 sont beaucoup moins gênants. En plus des clics droit et gauche habituels, dont la durée de vie est évaluée par Steelseries à environ 30 millions de clics, vous trouverez le bouton de la molette de défilement un quatrième juste en dessous. Par défaut ce dernier est configuré pour basculer entre 2 réglages de DPI différents. Mais chaque bouton peut être configuré indépendamment selon vos envies avec le logiciel Engine de Steelseries.

Vous pourrez y associer les touches du clavier, les macros et touches multimédia, mais aussi le lancement d’applications spécifiques, des raccourcis du système d’exploitation, ou des fonctions dédiées à CS : GO, Dota 2 ou Discord pour ne citer qu’eux. Vous pourrez même attribuer un bouton de la souris au réglage du rétroéclairage avec le logiciel PrismSync de Steelseries. Enfin, il est possible de désactiver n’importe quel bouton et d’enregistrer vos propres macros.

Des options en pagaille

Et pour vous assurer que vous avez bien une « souris gamer » entre les mains, vous pouvez également ajuster l’éclairage RGB sur le logo Steelseries et afficher n’importe quelle couleur sur la molette. Des options de changement de couleur dynamique sont aussi disponibles.

La Rival 110 propose un réglage DPI maximum de 7200. C’est moins que les 12000 de la Kone Aimo de Roccat. Mais à moins que vous ayez les réflexes d’un maître ninja ou des globes oculaires bioniques capables de suivre des objets minuscules à une vitesse vertigineuse, vous ne monterez de toute façon pas au-dessus de 3000 DPI. Tout particulièrement si vous comptez l’utiliser pour le travail de bureau autant que pour jouer. Personnellement, j’utilise un réglage entre 1200 et 1600 DPI pour l’utilisation quotidienne. Mais si vous êtes un joueur professionnel aux réflexes surhumains, vous serez content de savoir qu’il est possible d’aller bien plus haut.

Toujours en ce qui concerne les DPI, la Rival 110 descend au minimum à 200. Ce réglage pourrait s’avérer utile si vous aimez jouer au sniper dans les FPS et aimez avoir un contrôle maximal sur vos mouvements lorsque vous traquez vos ennemis à travers votre viseur. Encore une fois la Kone Aimo offre une plus grande flexibilité avec un réglage minimum de 100 DPI et la possibilité de basculer entre plusieurs vitesses au lieu de deux. Mais je n’ai pas eu l’impression d’être moins performant en jouant à Destiny 2 lorsque je devrais couvrir mes coéquipiers à longue distance.

Classique et originale à la fois

Côté fréquence de rafraichissement, la Rival 110 est plutôt classique puisqu’elle propose des réglages de 125 à 1000 Hz. Pour rappel il s’agit du nombre de communications entre la souris et le PC, ce chiffre joue sur la précision du pointeur. Encore une fois, ce n’est pas quelque chose que vous remarquerez dans l’utilisation quotidienne. Sauf si vous êtes un athlète de haut niveau. Et dans ce cas vous ne cherchez probablement pas une souris d’entrée de gamme. C’est néanmoins un point positif.

Une particularité distingue tout de même la souris de Steelseries. Vous pouvez à la fois accélérer et ralentir sa sensibilité pour refléter les mouvements naturels de votre main. Cette fonction vous permettra d’atteindre jusqu’à 2 fois ou moitié moins de la vitesse DPI en fonction de vos déplacements sur le tapis de souris.

Cela peut ressembler à du marketing pur et dur, mais croyez-le ou non j’ai trouvé la souris vraiment plus précise et réactive. Même si je n’en ressentais pas le besoin auparavant, avoir la possibilité de ralentir la souris par un simple mouvement de main s’est avéré très utile que ça soit pour viser dans un jeu ou simplement suivre des lignes de texte dans un article en ligne. C’est une fonctionnalité appréciable dans une souris qui coute seulement 40€. Et en ce qui me concerne elle rattrape largement le petit défaut du bouton latéral évoqué un peu plus haut.

Marie

Grande passionnée de shopping, de gaming et diplômée d’un Master à l’IEJ Paris. J’écris sur mes hobbies et vous partage mes bons plans shopping ainsi que l’actualité JV.