Les Final Fantasy 16 bits de Super Nintendo ont produit une vague de fans de RPG japonais dans les années 1990. Beaucoup de jeux ont essayé de retrouver cette magie au fil des ans. Peu d’entre eux ont toutefois réussit à le faire aussi bien qu’ Optopath Traveler qui sort bientôt sur Nintendo Switch.
Héros en sprites pixélisés dans un monde de pixel art en diorama virtuel
En surface, Octopath Traveler a tous les aspects d’une aventure SNES avec des héros en sprites pixélisés. Ces derniers parcourent une carte remplie de cavernes dangereuses, de champs enneigés et de villes pittoresques. En vous promenant, vous êtes poussé dans des rencontres aléatoires. Vous combattez alors des monstres dans des batailles au tour par tour en utilisant des épées et des sorts.
Pour l’essentiel, Octopath est comme une interprétation particulièrement polie du genre. Le combat est familier, mais il a une profondeur qui le rend frais même après des dizaines d’heures. Il y a aussi un certain nombre d’améliorations de la qualité de vie.
Les points de sauvegarde et avertissements sur les ennemis puissants sont abondants. Le jeu prend aussi un air neuf avec un effet de bascule qui brouille les bords de l’écran. Vous obtenez alors un monde de pixel art aux allures de diorama virtuel.
Huit aventuriers avec des arcs individuels à plusieurs chapitres
Les RPG japonais sont des expériences presque uniformément linéaires. Vous vous aventurez d’une ville à l’autre en effectuant des quêtes sur un chemin défini pour sauver le monde. Il peut y avoir une mission secondaire ou deux, mais le chemin sera toujours même.
Octopath Traveler adopte pour sa part une histoire et une structure différente. Il n’a pas un seul personnage principal, mais plutôt huit aventuriers. Le jeu s’ouvre avec un personnage et le choix d’un lieu de départ. Chaque personnage a son propre arc historique, qui est divisé en une série de chapitres.
Vous pouvez les aborder dans n’importe quel ordre ou même en passer si vous le souhaitez. Vous ne pouvez avoir que 4 personnages dans votre groupe à un moment donné. Vous n’avez donc pas besoin de compléter chaque histoire.