Notre équipe d’experts a testé pour vous les meilleurs VPN Linux 2025. Et vous le verrez si la concurrence est rude, certains demeurent des cadors en matière de compatibilité Linux. Retour complet sur les VPN compatibles avec le système d’exploitation Open Source, ainsi que sur les caractéristiques de Linux à travers un guide simple, complet et efficace.
Les meilleurs VPN Linux de 2025
Rang | Service | Avantages | Prix |
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Tout simplement le top des VPN pour Linux avec une installation facile |
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Le VPN le plus rapide sur Linux avec le CLI |
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Le meilleur VPN Linux en CLI dans la catégorie des VPN pas cher |
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Le VPN qui a marqué toute une génération d'utilisateurs de Proxy web |
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Un VPN vraiment pas cher et sécurisé avec un bon rapport qualité/prix |
Sommaire
- 1 Les meilleurs VPN Linux de 2025
- 2 Qu’est-ce que Linux ?
- 3 Les faiblesses et inconvénients de Linux
- 4 qu’est-ce qu’un VPN Linux ?
- 5 Pourquoi faut-il utiliser un VPN Linux ?
- 6 Que propose un bon VPN Linux ?
- 7 Quels sont les différents protocoles de VPN Linux ?
- 8 Que penser des VPN gratuits Linux ?
- 9 Les VPN gratuits à éviter sur Linux
- 10 Comment télécharger et installer un VPN sur Linux ?
- 11 Comment configurer et se connecter à un VPN Linux ?
- 12 Comment créer un Kill Switch VPN Linux ?
- 13 Conclusion
NordVPN
- Sécurité hors du commun
- Politique de log auditée par un organisme indépendant
- Vitesse de connexion énorme
- Streaming 4K
- Appli Linux en CLI
- Compatible Debian, Ubuntu, Mint, Fedora, CentOS, etc.
- Configuration Linux via routeur pas idéale
- Support Linux en anglais
C’est le cador des VPN, le plus rapide, le mieux noté, tout simplement le numéro 1 incontestable. Si bien sûr ses caractéristiques de vitesse, de streaming 4K ou UHD, ou encore de sécurité double VPN et de politique de log indépendante, font de lui le leader, n’en reste pas moins une version Linux complète.
En effet NordVPN avec une compatibilité totale Linux, pousse la porte de la perfection. Ainsi on retrouvera : Debian, Ubuntu, Mint, Fedora, QubesOS, RHEL, CentOS et OpenSUSE. Bref une polyvalence exceptionnelle pour ce qui concerne le système d’exploitation Open source. Ce sera d’ailleurs là, le gros point positif.
Si on ne retrouvera pas d’application GUI (avec interface graphique), on retrouvera tout de même une application CLI (en ligne de commande). Chose qui vous permettra d’utiliser le VPN sur n’importe quelle version de Linux sans problème.
Un téléchargement dédié vous donnera d’ailleurs accès à cette application – en anglais. Si bien sûr on ne bénéficiera pas de 100 % des fonctionnalités, aussi bien la sécurité que les serveurs et les emplacements seront tous de la partie.
Bref conjugué au service de NordVPN, cette application Linux quand bien même CLI s’impose comme la meilleure de toutes. Un service unique pour cette OS que peu arriveront à concurrencer. Lire le test complet…
ExpressVPN
- AES 256 bits, clé de hachage 4096 bits
- Streaming UHD et 4K
- Déblocage de Netflix
- Innovation TrustedServer
- Application Linux CLI
- Compatible Ubuntu, CentOS, Debian, Fedora, Raspbian, Arch, etc.
- Numéro 1 mondial en vitesse
- Support et tutoriel Linux en anglais
Il est généralement considéré comme le second, voire par certains comme le concurrent légitime à la première place. ExpressVPN s’impose comme un service à la fiabilité inouïe. Un service rapide, mais plus encore, un service à la sécurité hors du commun. Juste en deçà de NordVPN, bref le vrai deuxième de notre classement.
Côté Linux le VPN la jouera à la manière de son leader, via une application CLI. Si on retrouvera un support et des tutoriels en anglais, il offrira en revanche une full compatibilité Linux. C’est-à-dire que le VPN sera compatible : Ubuntu, CentOS, Debian, Fedora, Raspbian (32 bits), Arch, Kali, Ubuntu Studio, et Linux Mint. Bref on aura du mal à faire mieux.
Au niveau de l’application on retrouvera ici la majeure partie des fonctionnalités du VPN, bien sûr avec son nombre considérable de serveurs et de locations ajoutés à sa sécurité de premier ordre.
Bref un VPN qui s’adaptera parfaitement aux utilisateurs de Linux, leur permettant à la fois de streamer en Full HD 1080p, 4K ou UHD, tout en débloquant Netflix, à des vitesses folles. Tout simplement les meilleures du marché. La quasi-perfection donc, et on adore. Lire le test complet…
Cyberghost
- Sécurité au top
- Débloque Netflix
- Plus de 5 600 serveurs dans 82 pays
- Application CLI
- Compatible Ubuntu 16.04+ et Fedora 29+
- Cher la seconde année
- Manque de compatibilité (CentOS, Debian, etc.)
Avec plus de 5 600 serveurs il est tout simplement le VPN le mieux doté en termes de serveurs. Si cela ravira bon nombre d’utilisateurs du système d’exploitation open source, ce ne sera tout de même pas la fin.
En effet CyberGhost dispose d’une sécurité hors norme ainsi que d’une capacité à débloquer Netflix. Bref la totale qui fait de son service, une pépite tout particulièrement adaptée à Linux.
Au niveau de l’OS donc on retrouvera une application CLI en ligne de commande qui se retrouvera aussi sur les deux premiers de notre classement. Bien sûr il manquera là aussi quelques fonctionnalités, mais la majeure partie des fonctions seront présentes, un très bon point donc pour CyberGhost.
Le premier point négatif viendra de son relatif manque de compatibilité avec les différentes versions Linux. Il ne sera donc pas mentionné de compatibilité ni CentOS, ni Debian ou OpenSUSE par exemple. Un point noir donc, même si la polyvalence du VPN pourra vous permettre de profiter de CyberGhost et d’un Debian par exemple via une configuration routeur. Pas mal donc et bon troisième de notre classement. Lire le test complet…
Hide My Ass
- VPN mythique Linux
- Plus de 190 pays
- Débloque Netflix
- AES 256 bits
- Compatible Ubuntu, CentOS, Debian, Fedora
- Streaming 4K
- Application Linux CLI OpenVPN
- Tutoriels en anglais
- Site brouillon
C’est le VPN mythique par excellence, celui dont le nom précède toujours la réputation. HideMyAss fait partie de la classe des intouchables, des fabuleux, de ceux envoyés au panthéon de l’internet.
VPN au tempérament unique, il est le seul à proposer plus de 190 pays au compteur. Si la sécurité sera de la partie avec de l’AES 256 bits CBC, on ne retrouvera qu’une application Linux CLI via le protocole OpenVPN. C’est-à-dire que pour les protocoles PPTP/L2TP vous devrez passer via une configuration manuelle.
Globalement pas mal, cette application CLI vous fera bénéficier des services du VPN tout en vous occultant de quelques-unes de ses caractéristiques. Si la majorité des versions du système d’exploitation open source seront supportées par la configuration manuelle on aura quelques regrets.
Des regrets notamment en termes d’interface, en effet la version 5 de HMA, est tout simplement parfaite, il est donc dommage de ne pas retrouver une application en bonne et due forme sur l’OS. Quoi qu’il en soit le fait de pouvoir compter sur Linux pour les aficionados de ce VPN reste une belle prouesse : au top, donc. Lire le test complet…
Windscribe
- Compatibilité Linux exceptionnelle
- Application Linux CLI
- AES 256 bits
- Débloque Netflix
- Tutoriels de qualité
- 10 Gb de bande passante gratuite
- Pare-feu intégré
- Vitesse de connexion aléatoire
- Peu de serveurs
- Inconvénient …
Moins connu que les 4 précédemment cités, Windscribe offre des possibilités exceptionnelles. Possibilité qui ne peut que séduire les utilisateurs de Linux. En effet le VPN vous offrira outre une belle compatibilité – et nous y reviendrons – plus de 10 Gb de bande passante gratuite, chose qui sera parfaitement adaptée pour l’utilisateur Linux cherchant un internet libre d’accès et gratuit. Un vrai must.
Outre cette caractéristique, le VPN proposera des versions CLI aussi bien pour Ubuntu 19.04+, Debian 10+, Fedora 22+, CentOS 6+. Bref une plutôt très bonne nouvelle qui ne fera qu’affirmer que Windscribe est un service bâti pour Linux.
Outre ce point on retrouvera une sécurité plus que costaud, une politique de log canadienne et un kill switch efficace. S’il ne manquait pas quelques serveurs, et que la vitesse affichait une fiabilité conséquente, on aurait un vrai prétendant au podium.
Quand bien même ce VPN fait partie du TOP 5 VPN Linux, une place plus que méritée au vu et au vu du service canadien. Bien donc, très bien même, pour une firme qui à coup sûr séduira un paquet d’utilisateurs Linux – le top. Lire le test complet…
VPN Unlimited
- AES 256 bits
- Plus de 1 000 serveurs dans 80 locations
- Application Linux Standalone
- Vitesse correcte
- Peu de compatibilité Linux
Si VPN Unlimited fait partie de notre classement, c’est avant tout pour ses versions Standalone pour Linux 8.0, Ubuntu 14.04+ et Debian GNU. En effet peu de VPN sont à même de proposer ce type d’installation, un vrai avantage donc.
Néanmoins on retrouvera quelque défaut à ce VPN, quelques problématiques inhérentes à ce service qui empiéteront sur les versions Linux. Tout n’est pas rose donc, mais VPN Unlimited sait quand même se racheter par un service plutôt fiable, pas mal de serveurs et des vitesses plutôt correctes.
Si le point négatif se situera autour de la compatibilité Linux – il offre là peu de versions – on pourra tout de même se fier à ses configurations routeurs pour bénéficier d’un Linux via le service. Une plutôt bonne nouvelle donc, d’autant plus que la compatibilité et la polyvalence routeur reste de qualité.
Bref un VPN qui s’en sort plutôt pas mal concernant l’utilisation globale de Linux et qui de ce fait se place logiquement, très logiquement même dans notre top 8. Une place plus que méritée donc. Lire le test complet…
PureVPN
- Débloque Netflix
- Streaming 1080p
- IP statiques pas chères
- Application Linux CLI
- Plus de 2000 serveurs dans 140 pays
- Réputation sulfureuse
- Fuites DNS
C’est un VPN à part, comme HideMyAss il fait partie de ces mythes d’internet, mais peut-être pas en bien. Connu pour son service aléatoire et ses fuites DNS IPv4 et IPv6, le VPN semble s’être refait une nouvelle jeunesse avec une politique de log auditée par un organisme externe : bien.
Côté Linux – car c’est ça qui nous intéresse – on retrouvera une application CLI, en ligne de commande donc. Une application KeepSolid qui sera compatible Ubuntu, Debian et Redhat. Pas mal du tout. D’autant plus qu’on retrouvera de l’AES 256 bits via des protocoles comme : OpenVPN, PPTO ou L2TP / IPsec.
Bref au niveau de Linux, PureVPN saura se montrer plus que convaincant, le problème étant ailleurs.
En effet on sera un peu embêté par ses fuites DNS toujours présentent. Par son service qui laisse un peu à désirer. Si côté Linux tous les feux sont au vert, côté service et VPN finalement, on restera un peu sur notre faim. Pas mal, mais peut mieux faire, bon 7e de notre classement. Lire le test complet…
SurfShark
- Protection Wi-Fi public
- Compatible Ubuntu, Debian
- AES-256-GCM
- Plus de 1000 serveurs dans plus de 61 pays
- Débloque Netflix
- Prix sur 24 mois très abordable
- Faible compatibilité Linux
- Manque des pays
- Service en demi-teinte
Basé aux Îles Vierges britanniques, SurfShark est un de ces VPN qui fait parler. Doté d’une belle interface et d’une capacité à séduire, il offrira assez de serveurs pour vous offrir de bonnes vitesses sans toutefois vous permettre du streaming de très haute qualité.
Si côté prix aussi le VPN sera une franche réussite, on ne pourra aussi que le féliciter de sa sécurité de pointe, quasi militaire. Là où le bât blesse, c’est surtout au niveau de la compatibilité Linux.
Seulement adapté à Ubuntu et Debian, il laissera sur la route pas mal d’utilisateurs de Linux désirant se faire une idée sur le service. D’autant plus qu’il propose un satisfait ou remboursé de 30 jours plutôt intéressant.
Outre ce point on aura à faire à un client VPN Linux somme toute banal et pas transcendant. Si bien sûr vous aurez nombre de caractéristiques propres au VPN, on regrettera là encore le manque de jusqu’au-boutisme du service.
Bien sûr la compatibilité et “l’application” sont là, mais comparé à des services comme NordVPN même pour un prix dérisoire on restera loin du podium. 8e de notre classement, une jolie place d’autant plus quand on connaît le nombre de VPN présents sur le marché. Bien. Lire le test complet…
Qu’est-ce que Linux ?
Linux c’est avant tout un système d’exploitation open source. Un logiciel libre et gratuit, réputé pour sa sécurité et sa fiabilité. Disposant de peu d’utilisateurs, Linux n’intéresse que peu les pirates informatiques. Connu aussi pour sa légèreté, il est considéré par certains spécialistes comme le système d’exploitation ultime, celui des connaisseurs – plus fiable, rapide et puissant que Mac OS ou Windows.
L’histoire de Linux
Système d’exploitation assez unique, Linux fut pour la première fois appelé en tant que tel, dès 1991 par Linus Torvalds, sous le nom de “noyau Linux”. Un logiciel libre qui verra par la suite de nombreuses versions. À l’origine publié sous licence GNU GLP, le “noyau Linux” se verra attribuer le nom de GNU/Linux ou tout simplement Linux.
Disposant de nombre de distributions, ayant chacune leur propre caractéristique, on retrouvera entre autres des environnements aussi bien spécialisés bureau de type “Ubuntu” ou encore des développements plus professionnels utilisés notamment sur superordinateurs. Ou encore sur smartphones, Android, qui n’est autre qu’un OS lancé en 2007 et fondé sur le noyau Linux.
Bref, un système d’exploitation plutôt ancien aux applications aussi diverses que complètes. Un système libre et gratuit, qui donne à Linux cette réputation si particulière dans un secteur où nombre d’entre eux restent payants – on pense d’ailleurs à Windows ou Mac OS.
Les interfaces graphiques Linux
Linux à cette particularité de pouvoir aussi bien s’utiliser en ligne de commande qu’à travers une interface graphique plus classique. Chose qui permet d’utiliser le système d’exploitation notamment pour la majorité des tâches particulières ou professionnelles.
Ainsi on pourra aussi bien utiliser Linux via GUI (Graphical User Interface) que via CLI (Command Line Interface) ; vous le verrez d’ailleurs, nombre de VPN ne proposent que des CLI en guise d’applications.
On retrouvera donc ici – pour ne citer que ces deux – GNOME (GNU Network Object Mode Environnement) qui n’est autre qu’un environnement destiné à la bureautique et développé en 1999 ou encore KDE qui lui aussi dispose des mêmes critères, mais cette fois-ci destiné à des systèmes UNIX et non GNU comme GNOME.
Les différentes distributions de Linux
Si vous le comprenez maintenant Linux est un vaste champ de développement, vous allez le voir il regroupe nombre de versions, de distributions qui chacune d’entre elles répondront à des demandes, des designs et des critères bien précis. Retour rapide, mais complet sur chacune d’elles.
Ubuntu
Distribution iconique de Linux par excellence, Ubuntu est un de ses systèmes d’exploitation Linux à la renommée internationale. Sorti dès 2004, il fêtera dès 2019 sa quinzième année d’existence d’ici octobre dans une version Eoan Ermine stable 19.10.
Utilisé par plusieurs millions de personnes à travers le monde, il se caractérise par une interface simple, rapide et accessible. Bien évidemment aussi une interface très sécurisée, c’est là une des caractéristiques principales de Linux.
Outre ces points c’est un système de type Unix, multi-langues, le système le plus utilisé sur les Clouds, et les serveurs informatiques. Découlant de la langue bantoue et désignant un concept de fraternité, Ubuntu est à l’heure actuelle une des distributions de Linux les plus populaires au monde.
Debian
Faisant partie des systèmes d’exploitation des plus anciens de Linux, Debian est une distribution à part. Développé en 1993, ce système se base à 100 % sur des softwares (logiciels) libres.
Un système disposant de plusieurs environnements de bureau desquels : GNOME, KDE, LXDE ou encore MATE. Utilisée aussi comme support primordial d’autres distributions (Linux Mint ou encore Ubuntu), Debian fait partie d’une des versions de Linux les plus populaires et les plus fonctionnelles de Linux.
Souvent utilisé sur les serveurs, il n’en demeure pas moins aujourd’hui un système d’exploitation à l’environnement de bureau adapté à tout type d’utilisation. C’est d’ailleurs pour cette raison que Munich (Allemagne) a équipé dès 2005 la majorité de ses 14 000 PC avec cette distribution. Bref, un monstre de popularité comme Ubuntu.
Kali Linux
C’est une des distributions les plus récentes (2013) de Linux. Kali Linux, successeur de BackTrack, et un système d’exploitation multilingue basé sur une architecture monolithique et une distribution GNU/Linux.
S’il est relativement moins connu que les deux premiers, il a le mérite d’offrir une sécurité hors du commun. Sécurité qui était d’ailleurs à l’origine son but, puisqu’il s’adresse entre autres, aux professionnels de la sécurité informatique, désirant réaliser des audits de sécurité.
Bref un système résolument orienté professionnel qui ne conviendra probablement pas à l’utilisation personnelle de Linux. En effet Kali Linux avec ses plus de 600 programmes de sécurité installés se place comme un des fers de lance des audits de sécurité de premier niveau.
Arch Linux
Système d’exploitation de Type Unix et fondé en 2002 par Judd Vinet, Arch Linux est lui aussi une distribution qui s’adressera principalement aux utilisateurs avancés. Basé sur une philosophie ternaire (Simplicité, utilisation axée utilisateur, et liberté), il est dans la ligné de ce qui se fait de mieux pour les adeptes de Linux.
Projet en constante évolution, il reprend totalement l’idée de base et libre que proposait le noyau Linux. S’il ne sera destiné au final, qu’aux utilisateurs avancés de Linux, il leur fournira là une expérience assez unique, dû à son environnement graphique réduit.
Red Hat Linux (CentOS, Fedora, RHEL)
Avec sa première version sortie en 1994, Red Hat Linux fait figure d’ancien. Bâti sur un noyau monolithique et de famille GNU/Linux, il est un des fondateurs du mode de gestion des paquets sur Linux.
Si le projet en lui-même a été abandonné, il n’en reste pas moins qu’il a donné naissance à nombre de versions, de distributions de Linux. Ainsi on comptera parmi ses rangs les non moins célèbres CentOS et Fedora.
Si le premier est une des distributions de Linux les plus en vue, les plus installés sur les serveurs web, la seconde elle s’impose plus comme une “vitrine” pour l’artefact Linux. Proposant des innovations et des nouveautés, Fedora bénéficie d’une très belle cote auprès des utilisateurs de Linux, qu’ils soient amateurs ou néophytes complets.
Linux Mint
Système d’exploitation bâti sur Ubuntu, il est un peu le pendant de Mac OS ou Windows. Construit pour équiper des ordinateurs portables, il est à la fois un OS élégant, fiable et accessible.
Puissant et très sécurisé il regroupe toutes les caractéristiques d’un système Linux moderne, et dans l’air du temps. Sa devise d’ailleurs From freedom came elegance, est une parfaite définition de ce que veut être Mint.
Par ses caractéristiques et son UIX finalement, il est l’une des distributions de Linux qui s’adaptera le mieux aux utilisateurs classiques. Notamment grâce à son environnement de bureau très familier aux utilisateurs de Windows.
Puppy Linux
Cette distribution de Linux disponible en CD est un des OS les plus accessibles qui soit. À la fois léger accessible et fiable, il conviendra lui aussi tout particulièrement aux utilisateurs classiques, désirant un système sécurisé et rapide.
Assez récent (2003) il a la particularité de pouvoir fonctionner directement depuis un live CD, chose qui le fera fonctionner plus rapidement. Aussi bien démarrable depuis USB, CD/DVD, zip, disque dur ou Ethernet, il s’imposera comme un système léger et passe partout, à la polyvalence extrême.
Bref Puppy Linux représente une distribution Linux Open Source, simple et légère qui conviendra particulièrement aux personnes disposant d’un PC aux ressources limitées.
Les faiblesses et inconvénients de Linux
Si pour beaucoup de connaisseurs Linux est un système d’exploitation parfait, n’en demeure pas moins qu’il dispose de quelques défauts. Des défauts comme notamment son problème de compatibilité.
En effet étant peu utilisé par rapport à Windows ou Mac, nombre d’éditeurs de logiciels ou de softwares ne prennent pas la peine de développer une version Linux de leur programme. D’autant plus, et c’est le point très contraignant que même quand une version d’un programme vient à être développé pour Linux, il est possible qu’il ne soit pas compatible pour toutes les distributions comme nous allons le voir.
Outre ce point négatif, Linux est adapté à des utilisateurs avancés, dans la majorité des cas. En effet les installations de divers logiciels et softwares devront se faire par paquet voire par commande, ce qui peut rebuter une bonne partie des utilisateurs.
Enfin, Linux ne sera pas adapté à tous les ordinateurs, on rencontrera souvent des problèmes de webcam ou d’hibernation, voire de ventilateurs. Bref, trois inconvénients majeurs qui font de l’OS un système peu utilisé en comparaison de Windows ou Mac OS, qui restent largement devant.
qu’est-ce qu’un VPN Linux ?
Si la réponse est dans la question cela demande tout de même un peu de réflexion. En effet tous les VPN ne sont pas adaptés à Linux. Pas adaptés à toutes les distributions de Linux.
Par conséquent un VPN Linux est un VPN qui d’une manière ou d’une autre s’adaptera tout simplement à Linux. Si très peu fourniront des applications (il faudra passer par une configuration routeur) nombre fourniront des versions CLI.
Des applications en ligne de commande, qui seront destinées à des utilisateurs plutôt avancés. Bref, pas forcément le système d’exploitation le plus adapté aux utilisateurs de VPN, du moins selon les fournisseurs de services qui peinent encore à s’adapter à l’OS.
En résumé donc, et c’est cela que nous allons vous présenter, un VPN Linux, est un service compatible Linux ou bien via une application classique, ou bien via une application CLI, ou bien via une configuration manuelle ou routeur.
Pourquoi faut-il utiliser un VPN Linux ?
Eh bien tout d’abord pour assurer la sécurité de vos données. Si bien sûr Linux est un maître à la manière, cela vous permettra d’ajouter un cran de plus à votre système de sécurité, outre ce point, et nous allons le voir tout de suite, un VPN Linux vous offrira nombre de possibilités.
Contourner les algorithmes de géorestrictions
Même si Linux demeure l’OS le plus sécurisé au monde, il n’en demeure pas moins qu’à lui seul il n’est pas capable de contourner les limites de géolocalisation. Ainsi pour débloquer certaines chaînes, certains sites ou contenus présents sur le web, il vous faudra un service tiers.
Un VPN s’imposera donc dans le cas ci-contre. Chose qui vous permettra bien sûr – et c’est la méthode la plus simple à expliquer – d’accéder à Netflix US par exemple. Le VPN conjoint à Linux dans le cas de figure ci-contre vous permettra de simuler une navigation depuis les États-Unis par exemple.
Bref, premier exemple de pourquoi un utilisateur Linux a besoin d’un VPN. Un VPN qui outre ce service vous permettra – comme vous allez le voir dans le prochain point – de protéger votre identité notamment.
Masquer son identité et protéger sa vie privée
Si un VPN vous permet de simuler une connexion depuis un pays tiers, il vous permet aussi de masquer votre identité sur le net. Cela veut dire, entre autres, que votre IP ne sera plus la vôtre, mais celle fournie par le VPN.
Le cryptage AES 256 bits, adjoint au tunneling via un protocole comme l’OpenVPN permettra donc de faire d’une pierre deux coups. Vous serez à même sur Linux de masquer votre identité et donc de protéger votre vie privée.
Bien sûr, dans le cas d’un Linux, comme d’un Windows, ou un Mac OS, il vous faudra toujours penser à vérifier la politique de confidentialité du VPN. En effet, une mauvaise politique de confidentialité peut rendre vos données accessibles à des tiers. Restez donc vigilant sur la politique de log plus particulièrement.
Crypter ses données sur les Hotspot Wi-FI publics
C’est un point qui s’adresse surtout aux nomades. Un point qui plaît en particulier aux utilisateurs de VPN pour raison professionnelle. Si bien sûr la sécurité de votre Linux est d’un autre niveau que celle d’un Windows, vous devez sans doute savoir que les Wi-Fi publics ou Hotspot sont peu voire mal sécurisés.
En effet, destiné à un nombre conséquent d’utilisateurs, il est un lieu privilégié pour là aussi, nombre de pirates informatiques. Sécuriser votre connexion et donc protéger vos données relèvent d’une importance particulière.
Un VPN vous donnera la possibilité sur votre Linux de protéger vos données. Via un cryptage efficace, et souvent militaire, il vous permettra de mettre à l’abri chacune de vos informations qui transiteront sur le web via l’intermédiaire d’un Hotspot. Bref, un outil indispensable pour les nomades, pour les voyageurs, pour les fans du Linux qui se connectent aussi bien à des Hotspot au MacDo qu’en vacance dans un hôtel.
Contourner la censure et débloquer les sites internet
Si nombre d’utilisateurs Windows utilisent un VPN pour ça, les utilisateurs de Linux aussi utilisent – pour la même raison – de tels services. En effet les Hotspots vous permettent de débloquer du contenu distant.
Si bien sûr cela à avoir avec la géorestriction, cela va ici plus loin. En effet, les VPN vous permettent par exemple de contourner le grand pare-feu chinois ainsi que la censure dans votre pays de connexion.
De cette façon vous pourrez non seulement streamer, mais aussi accéder à du contenu interdit, comme des actualités indisponibles dans votre pays, accéder à des chaînes d’information, etc. Bref un service du genre vous aide – et c’est tout particulièrement la philosophie de Linux – à bénéficier d’un internet libre. D’un internet sans limites, et sans censure de médias ou d’informations.
Regarder en streaming et télécharger des Torrents en P2P
Nous l’évoquions plus haut, mais les VPN vous aideront aussi à vous anonymiser sur les Torrents par exemple, télécharger quoi que ce soit de manière totalement anonyme via P2P.
Bien sûr et outre ce point, il vous permettra d’accéder à des contenus comme des films, des séries, qui ne seraient pas disponibles. Mais plus encore, ils vous permettront – dans le cas où vous êtes en voyage à l’étranger – d’accéder à TF1 et de regarder un match de l’équipe de France de football par exemple.
En somme les VPN sont aussi bien les outils de la sécurité, de l’anonymat, que du streaming, que de la liberté. Une philosophie qui s’adapte, qui correspond même tout particulièrement à celle de Linux.
Que propose un bon VPN Linux ?
Un bon VPN proposera nombre de caractéristiques pour Linux. De l’installation simple, aux fonctionnalités en passant par une vitesse de connexion séduisante, tout est bon à prendre. Nous vous proposons les explications complètes pour déterminer ce qu’est et propose, un VPN tout particulièrement adapté à Linux.
Un package Linux simple à installer et utiliser
C’est selon nous la condition sine qua non. La condition sans laquelle on ne peut dire que c’est un bon VPN pour Linux. En somme, l’installation doit demeurer simple, doit demeurer ludique et accessible.
Si vous êtes un utilisateur de Linux ou que vous comptiez le devenir, vous devrez toujours vous tourner vers les VPN compatibles. Ceux qui vous proposeront au minimum une CLI (Command Line Interface), ceux qui vous proposeront une application prête à être téléchargée.
Vous devrez au possible éviter les VPN à configurer manuellement, non seulement c’est une perte de temps, mais au final la sécurité sera moindre. Bref, un bon VPN Linux c’est avant tout un VPN qui fait l’effort de s’adapter aux utilisateurs GNU/Linux. Ne transigez jamais sur cette règle.
Un grand nombre de serveurs et de localisations
Si le côté purement compatible est primordial, le côté hardware l’est aussi. Vous devez toujours sélectionner un VPN avec un bon nombre de serveurs, et avec un bon nombre de localisations.
Beaucoup de serveurs veut forcément dire peu de surcharge serveur, et beaucoup de localisation veut dire liberté totale. Attention tout de même à ne pas aller dans l’extrême.
En effet un VPN qui propose beaucoup de serveurs 1 000 par exemple et plus de 180 pays, ne sera pas forcément un bon parti. Car avec moins de 6 serveurs par pays on sera là assez juste. Renseignez-vous et tentez de trouver un ratio idéal en termes de serveurs et de localisation.
Un maximum de protocoles de connexion
Bien sûr le nombre de protocoles de connexion joue. Si l’OpenVPN est à l’heure actuelle une référence, l’IKEv2, le PPTP, le L2TP, l’IPsec entre autres seront autant de protocoles à prendre en considération.
Si certains semblent dater et vous offrir une connexion beaucoup moins sécurisée, d’autres en revanche vous permettront de streamer plus rapidement ou de surfer de manière beaucoup plus sécurisée.
À noter aussi que les méthodes de chiffrement doivent se rapprocher de plus en plus du standard actuel AES-256 bits, et que les algorithmes de hachage eux doivent se rapprocher au maximum du SHA-256. l’AES 128 bits semblent aujourd’hui un peu daté, quoiqu’encore une référence.
Une bande passante et un débit illimités et non bridés
N’importe quel système d’exploitation se doit d’avoir une bande passante illimitée et non bridée. Malheureusement certains VPN vous brideront votre capacité à surfer vite et à surfer longtemps.
Par conséquent un bon VPN Linux, est un VPN qui vous proposera une bande passante sans aucune restriction possible, que vous streamiez 5 minutes en 320p ou 24/7 en UHD/4K, le VPN ne doit en aucun cas vous brider votre accès.
Il vous faudra donc vous renseigner ou tout simplement vérifier avec notre comparatif ci-dessus, que les fournisseurs de services ne vous brident d’aucune manière votre connexion, comme vos FAI peuvent le faire.
Un très bon service client
Encore plus pour Linux et sa multitude de distributions, le service client ou service à la clientèle se doit d’être irréprochable et technicien. Car dans tous les cas – sauf exception – configurer un VPN pour Linux reste plus complexe que pour Mac OS ou Windows.
Le service client se doit donc d’être disponible via chat et si possible 24/7. Car votre Linux n’attendra pas, et que le téléphone à l’heure actuelle peut être un réel frein dans la communication.
Bref, un SAV 24/7, via chat reste le meilleur moyen de déterminer le niveau de qualité de VPN, et s’il est français, alors dans ce cas vous avez sans doute touché le jackpot. Ne partez pas ailleurs, sauf si votre connexion, ou le service au final ne vous satisfaisaient pas.
Dernière information, le service client vous permettra – si vous aimez streamer et dans le cas où ça ne marche – de vous rediriger vers des serveurs ou des IP plus récentes qui vous permettront de débloquer Netflix ou autre sans aucun problème. Tout l’intérêt d’avoir un service client disponible et compétent.
Quels sont les différents protocoles de VPN Linux ?
Nombre de protocoles de connexion existent pour les VPN Linux. À la différence de Mac OS, tous s’adaptent de manière plutôt très simple aux différentes distributions de Linux, retour en détail, et avancé sur chacun des protocoles et leurs caractéristiques.
Le protocole OpenVPN
C’est le protocole le plus fiable, le plus en vogue. Protocole dit “ouvert”, il offre un cryptage AES 256 bits via les ports UDP et les ports TCP. Protocole plus que totalement adapté à Linux – car open source – il évolue constamment et renforce à chaque instant sa sécurité via la communauté… open source.
Outre ces points l’OpenVPN vous offrira un anonymat total via UDP ou TCP, de meilleures vitesses, une facilitée à contourner les pare-feu et une compatibilité avancé pour les smartphones de types iOS ou Android, ou encore pour le système d’exploitation idoine.
Bref, difficile de faire mieux à l’heure actuelle, tant ce protocole semble complet, évoluer, rapide, fiable et sécurité. Le meilleur pour Linux, tout simplement.
Le protocole L2TP / IPSec
C’est tout simplement le meilleur en matière de sécurité et de cryptage. Protocole utilisant l’IPSec (authentification), il permet une connexion d’une sécurité diabolique. Le fait est qu’en possédant un double check-up des donnés vous disposez là de ce qui se fait de mieux dans le domaine.
Disponible aussi pour Linux il est l’allié idéal de ceux qui souhaitent bénéficier d’une protection totale sur le net. En revanche sa qualité en fait un défaut, les performances, et la vitesse seront notamment réduites du fait de la double authentification.
Enfin il contournera moins bien les pare-feu que l’OpenVPN, sans compter que les routeurs NAT ne permettront pas sa configuration – sauf de rares exceptions. Bref, un protocole surtout destiné pour la protection de vos données. Pas pour le streaming.
Le protocole PPTP
C’est un peu l’inverse du précédemment cité. En effet le PPTP vous offrira une sécurité moindre, puisqu’on retrouvera ici du 128 bits et non du 256. Chose qui pour le coup ne fera pas de la sécurité la priorité.
En revanche il sera tout particulièrement adapté au streaming, vous offrant des débits bien plus rapides que l’OpenVPN ou le L2TP/IPSec. Sans compter que sa configuration demeure facile, simple, rapide.
Bref, le PPTP n’est surtout pas un protocole sécuritaire. Il ne vous permettra pas un anonymat, ni une sécurité de tous les instants. En revanche, il vous offrira un débit conséquent chose qui fait de lui le compagnon idéal pour toutes les personnes aimant streamer.
Le protocole IKEv2
Le protocole IKEv2 (Internet Key Exchange version 2) est un peu à part. En effet, il vous permet non seulement une sécurité exceptionnelle, mais aussi une rapidité hors du commun. Développé et par Microsoft et par Cisco, il utilisera le port UDP 500, et offrira même des vitesses supérieures au L2TP voire au PPTP.
Utilisant un tunneling IPsec, il aussi considéré comme plus rapide que l’OpenVPN. Il est donc un concurrent plus que réaliste de l’OpenVPN. Il sera tout particulièrement adapté aux smartphones.
Le plus gros inconvénient réside dans sa compatibilité, ainsi peu de plateformes le prendront en considération, sans compter qu’il n’est pas le meilleur pour contourner les pare-feu. Bref, un VPN plus qu’adapté à Android, moins à Linux car non open source…
Le protocole SSTP
C’est un peu le pendant du L2TP. Avec ses vitesses de connexion lentes, mais avec un niveau de cryptage exceptionnel, il est l’un des protocoles les plus convoités par les personnes recherchant de la sécurité.
Pas des plus adaptés à Linux car non open source, il contournera sans problème les pare-feu. Protocole totalement adapté à Windows, il fera le bonheur des utilisateurs de PC tournant sous l’OS Microsoft, dont c’est d’ailleurs le propriétaire.
Nombre d’utilisateurs l’utiliseront toutefois en raison de sa qualité de cryptage, de sa sécurisation SSL et de ses algorithmes 2048 bits. Bref un VPN quasi parfait pour la sécurité, mais très lent et non Open Source.
Que penser des VPN gratuits Linux ?
Les VPN gratuits Linux mis à part Windscribe restent de mauvaise qualité. En effet et comme nous l’avons vu dans d’autres sujets, ces services n’offrent que très peu de sécurité. D’autant plus que leur politique de log très light leur permet de vendre et d’exploiter vos données.
En somme donc les VPN gratuits n’offrent que peu d’assurance pour Linux, pour Linux ou pour tout autre système d’exploitation d’ailleurs.
Et si certains voudraient encore se tourner vers ce type de services on ne saurait que leur conseiller Windscribe, un VPN de qualité qui leur permettra chaque mois d’accéder à plus de 10 Gb de bande passante gratuite.
Les VPN gratuits à éviter sur Linux
Nombre de VPN gratuits proposent des offres trop belles pour être vrai. Il en est en particulier 3 qui offrent des services en deçà de ce qu’on attend notamment pour un système comme Linux. Retour en détail sur ces 3 services gratuits et forcément pas à la hauteur.
SecurityKiss
Bien sûr la gratuité ne veut pas dire mauvaise qualité. Ici ce n’est pas forcément de la qualité dont nous parlerons, mais plutôt du service gratuit offert en général.
En effet SecurityKiss offre peu de sécurité, si les protocoles sont présents la configuration avancée sera elle impossible. Le chiffrement lui ne sera que de 1024 bits quand d’autres sont déjà au 4096 bits.
Ajouté à ça 4 pays, et seulement 300 Mo de bande passante gratuite et vous obtenez un VPN gratuit de plutôt faible qualité, et un VPN qui devient payant avec une bande passante limitée et pas tous les pays au compteur. Bref un VPN vraiment mal conçu, trop restrictif qui ne correspond ni de près ni de loin à la philosophie de Linux. Copie à revoir.
USAIP
Voici un autre VPN à éviter. L’interface et le site sont datés, les bandes passantes limitées et l’offre payante beaucoup trop chère pour se permettre d’afficher quoi que ce soit qui le justifie.
Les serveurs sont limités, et tout ici nous renvoie à du marketing pur. Bref un VPN qui ne respire pas la transparence et dont à qui on aura vraiment du mal à confier nos données.
Bref, l’exemple même du type de VPN gratuit à éviter.
VPN devenu inactif itShidden était un de ces autres exemples qu’il faut absolument éviter. Tout d’abord une interface qui respire le marketing ne peut qu’offrir un service bas de gamme.
Ensuite, le peu de serveurs, l’atmosphère générale et le peu d’explication ont conduit ce VPN à cesser ces services. Les VPN gratuits – s’ils ne sont pas tous à jeter – doivent au-delà de vous inspirer confiance, vous proposer des services concrets et intéressants.
Aussi et faut-il vous le rappeler, s’intéresser à leur politique de log, à leur service payant ainsi que des comparatifs comme le nôtre peut vous orienter facilement sur les choix à faire ou éviter. Sans compter que si quelquefois nos avis sont tranchés, nous ne vous conseillerons jamais un VPN mal intentionné ou de mauvaise réputation.
Comment télécharger et installer un VPN sur Linux ?
Télécharger et installer un VPN Linux sera toujours un peu plus complexe que sur Windows ou sur Mac OS. En effet peu de VPN offrent de vraies applications compatibles Linux. Ainsi il vous faudra toujours entrer quelques lignes de codes pour arriver à en disposer d’un.
De manière globale (et nous traiterons la manière détaillée ensuite), la première chose à faire sera de déterminer si le VPN de votre choix est compatible Linux. Si oui, il vous faudra déterminer s’il est compatible avec votre distribution.
Dans le cas où il ne le sera pas vous serez bon pour une configuration manuelle via routeur (ou tout simplement pour trouver un autre VPN). Dans le cas où il le sera, vous devrez généralement télécharger une version CLI ou une application via les paquets ou le site du VPN en question – un .deb ou un .rpm.
Pour le reste vous n’aurez, là aussi, qu’à suivre les tutoriels proposés, par exemple pour NordVPN, ouvrir le terminal, exécuter le .deb, mettre à jour le paquet, et ensuite installer la version CLI de NordVPN.
Bref des procédures plus ou moins simples qui seront toujours expliquées. Tâchez donc à chaque fois de vous renseigner sur les méthodes d’installation qui divergent d’un VPN à l’autre.
Comment configurer et se connecter à un VPN Linux ?
Si nous vous avons démontré comment télécharger et installer un VPN Linux, voici ici en détail les différentes manières de configurer votre VPN Linux, du moins les différentes façons pour vous, de bénéficier sur Linux d’un service du genre.
Via le package Linux du VPN (appli ou CLI)
Nous vous l’avons explicité plus haut, la façon la plus simple de bénéficier d’un VPN sur Linux, restera de télécharger un paquet, et de l’installer. Cela peut être une application classique comme on en trouve sur Windows ou alors en ligne de commande (CLI).
Ici et dans les deux cas la configuration sera simple et l’installation se fera – même pour les néophytes – avec les tutoriels des fournisseurs, en moins de 10 minutes généralement.
Le principal avantage ici, est que la configuration se fera de manière automatique. Chose qui vous fera gagner un temps. La connexion quant à elle sera aussi rapide, car elle aussi semi-automatisée. Bref, la meilleure façon de bénéficier d’un VPN pour Linux.
Via OpenVPN manuellement
Vous pouvez aussi opter pour une configuration et une installation manuelle de Linux via de l’OpenVPN. Ici – et dans tout l’exemple nous allons prendre NordVPN – on disposera d’une configuration et d’une connexion plus longue.
Si nous ne vous conseillerons pas la méthode Shell car trop longue, nous vous conseillerons dans le cas d’une configuration manuelle, une installation via Network Manager.
Ici l’installation sera beaucoup plus rapide, en général moins d’un quart d’heure, mais toujours pareil, cela dépendra de la compatibilité de votre VPN et de sa capacité à vous offrir un paquet vous permettant une configuration plus rapide comme c’est le cas pour NordVPN.
Bref l’installation manuelle prendra toujours plus de temps que l’installation de VPN Linux via appli ou CLI.
Via L2TP, IKEv2/IPsec, etc. manuellement
Si souvent les VPN vous offriront des possibilités de connexion via Network Manager, surtout en OpenVPN, vous devrez aussi savoir que d’autres protocoles, comme le L2TP, ou l’IKEv2/IPsec, pourront s’installer de manière totalement manuelle.
Ici par exemple, NordVPN propose une configuration Linux en IKEv2/IPsec qui ne nécessite pas moins de 11 étapes. Une méthode longue, une méthode fastidieuse, une méthode finalement dédiée aux utilisateurs avancés.
Des utilisateurs qui voudraient pour leur propre raison bénéficier d’un protocole qui ne serait pas disponible via CLI ou via Network Manager, ainsi la configuration manuelle leur offre là une belle possibilité de posséder un Linux à leur image. Méthode tout de même beaucoup plus contraignante que celle via app ou Network Manager.
Via un routeur VPN manuellement
C’est une solution qui ne ravira certainement pas les connaisseurs. En effet et en dernier recours si votre VPN se trouve incompatible pour Linux, il vous suffira d’installer le service non pas sur votre PC, mais bien sur votre routeur ou box domestique.
Si bien sûr nombre de box ne seront pas compatibles, les Freebox et les routeurs spéciaux de types Asus ou Tomato, seront quasiment toujours de la partie. Si bien sûr la configuration restera manuelle et assez contraignante, l’avantage sera ici conséquent.
En effet, une fois votre routeur connecté au VPN vous n’aurez qu’à connecter votre PC au réseau Wi-Fi domestique pour bénéficier de la connexion sécurisée idoine. Bien sûr cela posera par la suite certains problèmes de sécurité (car c’est le routeur qui fera quasiment tout) et de débit (selon le VPN choisi). Une manière plutôt adaptée aux utilisateurs voulant faire de leur installation domestique, un setup exclusivement connecté à un VPN.
Comment créer un Kill Switch VPN Linux ?
Très simplement, du moins en général. Si bien sûr il existera des manières manuelles de le faire, la meilleure façon reste encore d’utiliser le client fourni par le VPN de votre choix.
Ainsi NordVPN propose un Kill Switch Linux intégré à son client. Ici l’accès internet sera désactivé si la connexion VPN se déconnecte soudainement sous Linux. L’activation ou la désactivation du Kill Switch se fera toujours via la méthode CLI en ligne de commande. Chose qui vous permettra de déterminer l’état (actif ou non) et de le changer.
Bref, nombre de VPN proposent dans leur application CLI un Kill Switch qu’il sera facile d’activer ou de désactiver. Beaucoup plus facilement pour les versions manuelles qui nécessitent d’être un utilisateur très avancé dans ce type de pratique.
Conclusion
En résumé, et comme vous avez pu le voir, Linux est une plateforme tout à fait part. Disposant d’un nombre incalculable de distributions, de versions, d’une communauté open source toujours en soutien, il est l’OS libre et gratuit par excellence.
Si la configuration d’un VPN ne sera pas toujours une partie de plaisir, on observe à l’heure actuelle que nombre de fournisseurs de service proposent de plus en plus d’application (CLI notamment) pour permettra aux utilisateurs de configurer les services de manières rapides.
Enfin – et ce sera là le mot de la fin – la difficulté viendra surtout dans le choix du VPN idéal, car à la différence d’un Windows par exemple, vous devrez prendre en considération dans votre décision, la compatibilité Linux, la compatibilité avec votre version, votre niveau, ainsi que les caractéristiques techniques offertes par le VPN. Bref, un choix complexe que nous avons tenté de vous simplifier au tout début de cet article.